L’ambition de Logement Francilien et de la ville de Chelles aujourd’hui sur cette résidence est de rénover les façades, de traiter les multiples dysfonctionnements ci-dessus cités en restructurant « la strate basse » des immeubles afin :
de traiter les problématiques de sécurité et de sûreté correspondantes,
de clarifier le statut des espaces public et privé.,
d’améliorer le stationnement et l’accessibilité des bâtiments en rendant les halls accessibles aux personnes à mobilité réduite. L’analyse devra prendre pour point de départ le fonctionnement global de l’îlot, son intégration dans le projet de la ville, pour arriver au fonctionnement plus spécifique du bâti.
Nous souhaitons traiter ce projet comme une recomposition urbaine, permettant à la ville de s’ouvrir, et aux immeubles d’y retrouver leur place.
Le parc urbain : Une nappe végétale investit l’îlot, reliant le parc de l’hôtel de ville aux collines boisées. Le traitement végétal de la façade Nord-ouest de la barre intègre le bâti à cette composition et lui confère une orientation singulière.
Les constructions basses : Remplaçant la « strate basse » actuelle, elles forment une nouvelle composition urbaine. Des bâtiments R+1 intégrant les noyaux de circulations verticales des logements, les commerces, et les services façonnent un nouvel usage du sol, accompagnant de nouvelles continuités
Communication : Nous préconisons de développer l’information et la communication du projet et du chantier. Il s’agit de partager avec les habitant la dynamique de projet, afin de leur permettre de s’approprier les améliorations à venir. Le projet, afin de ne pas être uniquement perçu que comme une nuisance, doit être compris dès le départ comme une action en faveur des habitants et de la ville. Des expositions sont prévues sur le site ou à la mairie, visant à placer l’utilisateur au coeur du processus.