La ville veut implanter des programmes tels que services, commerces, logements et activités de loisir sur le site. Les programmes proposés devront rester de caractère temporaires. Les logements sont destinés à accueillir temporairement les résidents de zones en développement. Tous ces programmes devront tirer parti de leur proximité à la future entrée de ville depuis l’autoroute. Au niveau architectural, les bâtiments destinés aux concrets, ferias, etc. devront être conçues comme des structures légères et temporaires à l’air libre.
Les activités temporaires et évènementielles, se réclamant à la fois de l’urbain et de la nature, sont souvent liées aux espaces périurbains.
Cette donnée programmatique est pour nous l’opportunité de faire se rencontrer les plus fortes présences du lieu. Ce sont le bord de rivière et la future entrée de ville venant de l’autoroute. Ces deux forces ont besoin d’un élément médiateur pour interagir.
Ce sera une darse.
Elle met en exergue les tensions qui seront entretenues sur le site (entre la nature et l’artificiel, l’urbain et le sauvage, le vide fuyant et le vide "tenu", la trame et la forme organique, l’immobile et le mobile) et les moments de passage de l’un à l’autre.
Le projet développe un processus de formation qui peut interagir avec les activités temporaires qui s’y dérouleront.
Il en résulte une d’hybridation entre occupation et constitution du lieu.
La coexistence de ces flux, cycles et énergies sur le site (le cycle de purification de l’eau, la colonisation végétale, la topographie, les occupations humaines, les évènements, les artefacts architecturaux) dans leurs temporalités décalées, crée une logique dynamique d’écosystème. Le site est vivant.